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Murders in Barcelona

18 avril 2010

Les explications.

Ma nouvelle policière n'est pas très innovante. Je suis passé là où beaucoup sont passé avant moi. Le roman policier est nouveau pour moi, il n'est peut être pas bien écrit mais j'ais fais de mon mieux et j’y ais mis tout mon cœur.

Je n'ai pas trouvé essentiel d'expliquer pourquoi Lauren a tué Evangeline. Spirit le découvrit d'elle-même, la raison est très simple :

Lauren est une tueuse en série, elle élimine tout ce qu'il la gêne sur son passage. Evangeline était une barrière devant l'amitié précieuse que Spirit pouvait lui apportait. Seulement elle est intelligente et si elle était restée sur place, cela aurait causé quelques problèmes devant Spirit qui aurait laissé un peu trop éclaté sa fureur.

James est l'alibi de Lauren. Il aimait cependant beaucoup Evangeline. Il a aidée Lauren parce qu’il en était tombé amoureux. Il fut très triste d’apprendre que Lauren est repartit en France étant donné qu’elle lui avait promis de rester.

Quand à Devon, il est surtout le personnage de « l’ami dévoué » celui qui est toujours là quand ca ne vas pas. Personnage un peu inutile mais toujours intéressant à mettre dans un groupe d’amis.

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18 avril 2010

Cinquième chapitre

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V

Jamais Spirit n’avait ainsi éclaté de fureur. Le guide faillit y passé. Elle essayait de l’étrangler en hurlant à plein poumons :

- Mais pourquoi ne l’avez-vous pas dit plus tôt ??? Pourquoi maintenant qu’elle est retournée en France et qu’elle a eu l’occasion de s’enfuir ? Je... JE VAIS VOUS TUEZ !

Heureusement, on l’arrêta à temps. Sinon personne n’aurait su ce qu’il adviendrait du malheureux guide qui n’avait joué qu’un rôle de spectateur dans toute cette histoire.

18.03.2010

C’était le dernier jour passé à Barcelone et Spirit n’était désormais plus que l’ombre d’elle-même. Et une boule de nerfs. Le guide avait fuit aussi loin que possible la jeune femme qui avait bien failli le tuer sur le coup. Pourtant elle se rendit compte qu’il avait dit la vérité. Lauren avait disparu au même moment qu’Evangeline. Mais comment et pourquoi avait-elle fait cela ? Le mystère demeurait.

La matinée passa plutôt vite. Par un manque de temps, les élèves ne purent visiter que le Port Vell qui était un bel exemple de la beauté architecturale, notamment le pont par lequel ils passèrent ainsi que le musée d’art précolombien Barbier-Mueller.

- Situé dans la zone économique de la ville, commença le guide. Le port subit la crise des années 75 qui fut très importante. Egalement la friche industrielle des années 80. Par la suite en 1992, les Jeux Olympiques furent une bonne occasion pour relancer l’économie de la ville. Elle devint ensuite peu à peu une ville touristique et en profita pour davantage s’organiser autour du port, entrainant une forte littoralisation, qui libéra des espaces importants et donna à la ville une nouvelle identité. A partir de là ils ont nettoyé le front de mer, la population d’ouvriers qui y vivaient du déménager.

Spirit était encore plus énervé que la veille. Quand le guide finit de parler, elle alla le voir une fois de plus. Quand il la vit arriver, il sursauta et mis ses mains devant lui comme s’il s’attendait à ce qu’elle le frappe. Cependant rien ne vint. Surpris il retira ses mains et la regarda, intrigué.

- Vous vous êtes calmée ? demanda-t-il, sur ses gardes.

- Non, répondit-elle sincèrement. Mais vous n’y êtes pour rien. J’ai besoin de vous parlez si vous le voulez bien.

Il inspira à fond. Puis déclara en expirant :

- Bien sûr. Mais suivons au moins le groupe. Je ne sais pas où vous allez après.

Spirit regarda autour d’elle et put constater qu’ils étaient tous en route le long du port. Puis elle répondit :

- Nous allons au musée d’art précolombien.

- Ah oui c’est vrai. Euh est-ce qu’il reste pendant notre discussion lui aussi ? Demanda-t-il en désignant Devon qui était revenu vers Spirit.

- Oui, il est au courant de tout.

- Bien.

Ils commencèrent à marcher, suivant la masse des élèves qui s’agglutinait dans le fin chemin du port.

- Que voulez-vous savoir ?

- Tout. Déjà comment avez-su que c’était Lauren Scorp ?

- Je ne… Suis pas très fier de ce que j’ai fait vous savez.

- Ne tournez pas autour du pot s’il vous plait, lui dit-elle, las.

- C’est étonnant que vous ne connaissiez rien de Lauren Scorp. Elle est très connue en Espagne.

- Que voulez-vous dire ?

- Je me suis laissez corrompre, dit-il en baissant les yeux. J’ai eu peur de ce démon. Je l’ai surprise en train de menacer votre amie. Seulement elle m’a vue. Au lieu de me tuez comme elle le fait à chaque fois, elle m’a proposé beaucoup d’argent. J’ai accepté de peur d’y laisser ma vie. Et votre amie était encore en vie à cette heure-là.

- Je ne comprends pas.

- C’est pourtant très simple. Lauren Scorp est une tueuse en série, très connue à Barcelone car c’est ici qu’elle a commis le plus de meurtres.

*

Spirit était totalement choquée de ce qu’elle venait d’entendre. Elle chercha partout James qui avait subitement disparu depuis mardi. Seulement lui il n’était pas repartit. Spirit le savait car James n’avait malheureusement pas de famille. Il devait donc rester jusqu’au bout. Elle finit par le repérer dans un coin du musée d’art précolombien qu’ils étaient actuellement en train de visiter. Elle s’avançât vers lui sans même qu’il s’en rende compte et sursauta violemment quand elle lui parla.

- James je crois qu’il faut qu’on discute.

- Plus tard, chuchota-t-il. Le guide va parler.

En effet, le guide s’apprêtait à faire son exposé habituel sur l’endroit visité.

- Le musée d’art précolombien invite à contempler les œuvres comme l’expression des cultures qu’elles symbolisent. L'ensemble de la collection montre la majorité des styles présents dans les cultures préhispaniques de la Méso-Amérique, l'Amérique Centrale, l'Amérique Andine et l'Amazonie. Les sculptures, les céramiques, les tissus et les objets rituels nous rapprochent de cette période de l'histoire qui, avec la découverte inespérée d'un nouveau continent, changea la conception du monde. Cette collection de prestige mondial a été cédée par le Musée Barbier-Mueller de Genève situé en Suisse à la ville de Barcelone. Le musée se trouve dans un édifice d'origine médiévale, le Palais Nadal, dans l'historique rue Montcada, face au Musée Picasso.

Quand il termina, James se retourna vers Spirit.

- On n’a pas vraiment eu le temps de parler depuis lundi mais je suis sincèrement désolée pour… Enfin tu vois, dit-il d’un ton hésitant.

- Oui bien sûr, tu es désolé. Mais tu es de mèche avec Lauren non ?

Spirit s’attendait à tout sauf à cette réponse :

- Oui. Je l’étais. Mais je me suis fait avoir, elle m’a abandonné ici avec vous et je vais devoir payer le prix de mon erreur.

- Oh que oui tu vas devoir le payer mon pauvre James. La police est en route figure-toi. Dis-moi où est Lauren. Ca m’étonnerais qu’elle soit rentrée tranquillement chez elle pour se remettre du choc je pense.

James souria tristement.

- Je m’en doutais que cela allait finir ainsi. Mais je n’ai pas envie de payer seul.

- De quoi tu parles ?

- Elle se cache actuellement à Strasbourg. Elle se doutait que tu allais tout découvrir.

- Pourquoi tu la dénonce si tu es de son côté ?

- Parce qu’elle m’a trahie. Elle m’a laissé ici, elle m’avait promis…

Ce fut le silence complet après. Spirit savait qu’elle n’arriverait pas à lui faire dire un mot de plus. Il était dans un état de choc et de tristesse intense. Bien qu’il ait aidé Lauren à tuer Evangeline, Spirit ne pouvait s’empêcher d’avoir pitié de lui…

*

Plus tard, c’est devant le MACBA, que le guide faisait pour la dernière fois, ses fameux exposés sur le bâtiment visité.

- Combinant lignes droites et courbes dans un dialogue continu entre les espaces intérieurs et extérieurs, le bâtiment, inauguré en 1995, est l’œuvre de Richard Meier. Officiellement le MACBA, le Musée d’Art Contemporain de Barcelone est consacré aux œuvres de la deuxième moitié du 20ème siècle. L'édifice projeté par cet architecte tend à unir l'art contemporain exposé à l'intérieur avec les formes historiques des bâtiments limitrophes. L'entrée au MACBA donne accès à un hall d'accueil, un espace circulaire marqué par une forte verticalité, depuis lequel, au moyen de rampes d'accès, une distribution vers les salles d'exposition est assurée. L'emploi de la couleur blanche, complétée par l'utilisation de larges parois de verre et de matériaux réfléchissants, en fait un bâtiment d'une luminosité toute particulière.
Construit de 1987 à 1995, le MACBA a ouvert ses portes le 28 novembre 1995.

Pendant ce temps, Spirit pensait à James qui avait été arrêté quelques heures avant d’aller au musée d’art contemporain de Barcelone. Elle avait profité de la présence des policiers pour leurs dire toute la vérité à propos du meurtre d’Evangeline et où se cachait en ce moment Lauren. Elle allait être bien surprise. Elle qui se croyait en sécurité…

Bien entendu, les policiers eurent du mal à croire Spirit, mais ayant deux témoins, elle pouvait être sûre d’avoir été entendu.

A présent, la tristesse pouvait venir, le deuil allait commencer. Il fallait se détacher une personne si chère à son cœur. Cela était loin d’être facile. 

Ils étaient cinq au début de la semaine, et n’étaient plus que deux à la fin.

19.03.2010

Journal de Spirit.

Mon but ultime à été atteint. Evangeline à été vengée. Aujourd’hui la journée était particulièrement belle. Le soleil brillait plus que les autres jours. Au fond je pense que c’est Evangeline qui me remercie de l’avoir vengé. De ne pas avoir choisi le silence.

Ce matin nous somme allé visiter les bains arabes à Girona. Ce ne sont plus que des ruines mais elles ont toujours une certaine beauté. Avec Devon nous avons ris. Mon premier rire de la semaine. Cela faisait tellement bizarre d’avoir à nouveau le cœur léger.

Plus tard dans la journée, nous avons visités le musée du cinéma. Fort intéressant il nous montrait tout le chemin du cinéma à travers des expériences et des manipulations très marrantes à faire.

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La journée se termina calmement, le soleil se coucha et nous reprîmes tous le bus pour repartir chez nous. Si seulement j’avais su que je perdrais une personne si chère à mon cœur pendant ce voyage. Je crois que j’aurais profité deux fois plus des occasions qui m’étaient offertes d’être avec elle.

C’était le journal de Spirit Rayne. Une fille qui a tout perdu en une semaine.

© Samantha Marcq.

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16 avril 2010

Quatrième Chapitre

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IV

17.03.2010

Elle ne savait pas où elle était tombée. On aurait dit un mauvais remix d’Alice aux Pays des Merveilles. Seulement ce n’était pas un rêve. Elle aurait pourtant aimée faire un cauchemar plutôt que de voir la réalité en face : plus rien ne serait comme avant.

Le lendemain matin, à 10h00, Spirit écoutait à nouveau leur guide de visite, devant le nouveau bâtiment qui s’offrait à eux : Le Palau Guëll. La façade était tout aussi belle que l’intérieur. Ce qui était dommage c’est qu’il était en rénovation. La classe n’a donc pu que visiter le sous-sol.

- Il abritait les écuries ainsi que d’autres dépendances. Il s’agit d’un des seuls espaces de l’intégralité de l’œuvre de Gaudi pour lequel il décida de laisser les murs à nu et d’autres éléments de structure. Les arcs et les voûtes catalanes qui forment le toit reposent sur des murs porteurs ou des grands piliers circulaires avec des chapiteaux fongiformes en brique nue. L’espace qui en résulte est d’une expressivité formelle suggestive.

Ce qu’il y avait ici autrefois était tout de même intéressant.

Quand le guide finit de parler, Spirit alla à sa rencontre et lui posa la main sur l’épaule. Il sursauta et se retourna vivement.

- Que voulez-vous ? Lança-t-il sur la défensive.

- J’aurais simplement quelques questions à vous poser, répondit calmement Spirit.

- Je n’ai pas le temps, dit-il précipitamment en ramassant ses affaires.

Spirit éclata d’un rire jaune et lui dit sur un ton méchant.

- Oh que si vous l’avez ce temps, alors vous allez m’écoutez !

D’un air qui se voulait impassible, il répondit :

- Je n’ai rien fait.

- Ca alors, vous avez devinez tout seul de quoi j’allais parler ? Vous ne faites que renforcez mes doutes monsieur.

Il devint subitement blanc.

- Ecoutez.. Je ne voulais aucun mal à Evangel..

- Je vous interdis formellement de souillez son prénom avec votre salive !!

Il se tut.

- Qu’est-ce que vous faisiez quand Evangeline s’est faite assassiné ?

- Mais qui te dis qu’elle s’est faite tuée ? Et puis c’est quoi cette question ? On dirait un mauvais roman policier.

- Répondez-moi.

- J’étais simplement en train de manger sur la terrasse.

- Juste au dessus de l’endroit où elle s’est faite tuée, ça alors.

- Bon je n’ai pas de temps à perdre avec vos stupidités, je t’ais dis la vérité, vos professeurs peuvent le prouver j’étais avec eux. Maintenant fichez le camp, dit-il d’un ton sans réplique.

Spirit le toisa, puis partie digne, la tête haute. Elle alla rejoindre directement Devon qui l’attendait dehors à l’entrée du Palau Guëll.

- Je t’ai vu qui discutait avec le guide. Tu ne l’a pas harcelé de questions j’espère ?

A ce moment le guide sortit en trombe du Palau Guëll, apparemment de très mauvaise humeur.

- Oh Spirit, soupira Devon en se mettant une main sur le front. Tu ne lâcheras donc jamais l’affaire ?

*

Spirit était une jeune fille malheureusement très têtue. Et personne, mis à part Devon, ne pouvait savoir qu’elle ne lâcherait jamais l’affaire. C’est au début de l’après-midi devant le Musée National d’Art Catalogne que Spirit alla directement voir ses professeurs pour leur posé la question.

- Quoi ? Oui il était effectivement avec nous mais il est partit un peu avant nous. Mmh je dirais vers 12h45 approximativement.

« Evangeline s’est faite tuée dans les environs de 13h » pensa Spirit qui fit le rapprochement entre l’heure du départ du guide et la mort de sa meilleure amie.

- Je vous en prie Spirit, dit soudainement l’un des professeurs. Ne gaspillez pas votre énergie à résoudre une affaire qui est bien trop noire pour les pensées d’une adolescente. Essayez de travaillez un peu pour oublier toute cette affaire. Changez-vous les idées avec ce musée, il est très intéressant savez-vous ? Tenez, j’ai récupérer un dépliant. Prenez-le et allez visiter ce musée avec votre ami.

En effet le musée lui faisait bien plus de bien qu’elle ne l’aurait cru. Il lui changea les idées pour quelques heures et elle se plut à se balader à travers ce musée qui regroupait des peintures et sculptures de l’art roman, gothique, la renaissance et le baroque, et l’art moderne. Malheureusement seuls l’art roman et l’art gothique étaient d’accès pour les élèves.

Une grande partie des peintures de l’art roman provenaient des églises romanes des Pyrénées pour éviter qu’elles ne soient exportées. La collection, était composée d’œuvres des 11 ème, 12 ème et 13 ème siècles et était complétée par de très nombreuses œuvres de bois tels que les descentes de croix et le Christ.

Concernant l’art gothique, pendant qu’ils se baladaient ensemble dans la section approprié, Spirit regarda de plus près son dépliant et lut l’encart destiné à l’art gothique :

ART GOTHIQUE

La collection d’Art Gothique propose des œuvres de différents moments stylistiques et de diverses techniques (peintures murales, sur bois, sculpture sur pierre, ivoire, bois, orfèvrerie et émaux), de la période comprise entre la fin du 13ème siècle et du 15ème siècle. Les pièces d’origines catalanes constituent l’ensemble le plus riche, mais d’autres territoires de l’ancienne couronne d’Aragon, y sont représentés, en particulier l’Aragon et Valence, et dans une moindre mesure, Majorque. Parmi les sculpteurs qui travaillaient en Catalogne, on remarquera Jaume Cascalls ou Pere Sanglada et parmi les peintres, Pere Serra, Lluis Borrassà, Bernat Martorell ou Jaume Huguet.

Devon et Spirit firent donc le tour de cette section et certaines des peintures les marquèrent comme par exemple « Résurrection du Christ » de Bartolomé Bermejo, œuvre représentant le Christ sortant d’une tombe en marbre, faisant signe à ses fidèles, placés en arrière plan et tenant un bâton de fer. Le luxe est mis en avant dans ce tableau, avec par exemple le marbre et toutes les offrandes posés aux pieds de la tombe. Ce tableau a été crée vers 1475.

Après avoir fait le tour, Devon et Spirit sortirent du musée pour s’asseoir tranquillement sur les marches en attendant les élèves qui n’avaient toujours pas fini leur visite.

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*

- Le pavillon Mis van der Rohe fut réalisé dans le cadre de l’Exposition internationale de 1929. C’est un véritable bijou architectural et d’ailleurs conçu par l’architecte du même nom du pavillon. Pourtant ce magnifique pavillon fut démoli en 1930 après la fin de l’Exposition et ne put être reconstruit qu’en 1983 sous la direction des architectes Cristian Cirici, Fernando Ramos et Ignasi de Solà-Morales.

Le pavillon Mies van der Rohe constitue une des pièces maîtresses de l’architecture européenne du XXe siècle et du mouvement moderne par sa grande élégance ainsi que le raffinement du traitement des espaces, structures, volumes et matériaux.

Cette architecture est essentiellement de représentation. Le pavillon associe la pureté des formes et le traitement subtil des espaces intérieurs et extérieurs à l’usage de matériaux de grande qualité, pierre d’onyx doré, marbre vert de Tinos, colonnes cruciformes chromées, glaces dépolies.

Le mobilier comprend la fameuse chaise de Barcelone (structure en acier chromé et sièges de cuir blanc) conçue par Mies pour le pavillon de 1929. 

Après avoir terminé une fois de plus son mini exposé d’une voix morne, il prit ses affaires, s’apprêta a partir mais constata qu’un des élèves n’était pas partie. Spirit. Elle était restée pour continuer leur conversation de ce matin. Il fit demi-tour et scanda à son attention :

- Je vous prie d’arrêter de me harceler !!

- Alors avouez que vous êtes pour quelques choses dans le meurtre d’Evangeline ! dit-elle en le poursuivant.

Il soupira de lassitude et se tourna vers elle.

- Si tu veux vraiment en savoir plus demande plutôt à ta chère amie, la blonde ! Elle n’est pas aussi innocente que tu le crois !

- Non… Vous ne parlez quand même pas de …

- Bien sûr que si. C’est Lauren Scorp qui a tué Evangeline Hell.

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12 avril 2010

Troisième Chapitre

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III

16.03.2010

Le réveil fut plus que difficile pour Spirit qui avait l’impression d’avoir perdu un morceau de son cœur. Elle avait entendu Lauren pleurer toute la nuit et elle se doutait que ca ne devait pas être mieux du côté des garçons.

Spirit arpenta la chambre à la recherche d’habits à se mettre cette journée. Certains parents étaient déjà en route pour venir chercher leurs enfants, ils les avaient mis au courant pour le meurtre d’hier.

Lauren se réveilla quelques minutes plus tard, elle sourit douloureusement à Spirit qui la regardait tristement. Elle n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’elle ne reparlerait plus jamais à Evangeline. Pourtant un sentiment monta en elle. La vengeance, l’avait ravitaillé en énergie. Elle voulait absolument savoir qui avait un commis un acte aussi horrible.

Elle regarda d’un œil éteint Lauren qui fouillait dans son sac à dos et qui en en sortit une feuille qu’elle tendit à Spirit.

- Tiens, je t’ai noté ce que tu as manqué hier, dit-elle doucement.

Spirit prit mollement la feuille en question et pu constater qu’elle s’était appliqué. Son écriture était fluide et bien faite.

- Evangeline s’est fait assassiné mais la classe est quand même allé jouer les touristes à la… (Elle jeta un coup d’œil au nom du monument visité)… « Sagrada Familia » ? dit-elle, révoltée.

Elle remarqua au passage que la feuille avait été trempée à divers endroit. De grosses gouttes de larmes étaient apparemment tombées.

- Ecoutes Spirit, comprend que le lycée n’a pas payé ce voyage pour qu’ont revienne au bout d’un jour. Ceux qui désirent partir, partent tout à l’heure mais ceux qui désirent rester, essayent de faire comme si rien ne s’était passé.

- Mais c’est immonde !! S’exclama-t-elle, outrée.

- Ca ne l’est pas non ! Tout le monde est choqué oui. Tout le monde est triste, oui. Mais la vie est ainsi, il faut savoir passer à autre chose.

Spirit se tût. D’un côté Lauren n’avait pas tout à fait tord, mais le meurtre étant trop récent, elle trouvait cela un peu léger d’oublier si vite une camarade avec qui ont a passé l’année dans la même classe.

Elle se leva, s’habilla et descendit directement au réfectoire de l’auberge où un silence lourd régnait. Spirit n’avait jamais vu une telle ambiance. Ils mangeaient tous sans dire un mot, et tous la regardèrent gênés lorsqu’elle traversa la salle pour aller rejoindre ses amis.

La journée promettait d’être longue.

*

- La Cathédrale Santa Maria Del Mar fut bâtie entre 1329 et 1383 au style gothique catalan par l’architecte Berenguer de Montagut en collaboration avec Ramon Despuig.  La construction commença le 25 mars 1329 sur l’emplacement d’une église déjà existante…

La voix morne du guide commençait à lassé Spirit qui s’alluma une cigarette sur le champ. Elle fut rapidement interpellée par Devon.

- Depuis quand tu fumes ?

- Aujourd’hui, répondit-elle en toussant. J’ai besoin de déstresser. Et de trouver le coupable, ajouta-t-elle d’un ton ferme.

- Tu crois vraiment que c’est l’un de nous ?

- J’en suis persuadée.

- Bravo Sherlock, mais je ne vois absolument pas comment tu peux être sûre d’une telle chose, il y a beaucoup de cinglés dans les rues de nos jours !

- Evangeline n’aurait jamais suivi quelqu’un qu’elle ne connaissait pas ! Et cela m’étonnerait qu’elle se soit retrouvée dans ce coin par pure curiosité la connaissant.

- Arrêtes Spirit, tu commences à me faire peur. Ce visage sombre ne te va vraiment pas.

Spirit ne répondit pas à ceci. A ce moment-là elle jeta un regard à Lauren qui discutait tout bas avec James. Quand elle s’aperçut que Spirit la dévisageait, elle se mit soudainement à blêmir. Elle en fût très étonnée mais n’y fit pas plus attention que ça.

- … La façade principale est rythmée par les deux tours octogonales (la même forme qu’ont les colonnes à l’intérieur) et les deux puissants contreforts qui entourent la rosace et donnent la sensation de l’amplitude de la voûte intérieure. On observe deux sections horizontales, marquées clairement par des moulures, alors que dans les tours l’horizontalité est soulignée par des galeries. La partie inférieure est centrée sur le portail, tandis que dans la partie supérieure la rosace a à ses côtés deux grandes fenêtres placées entre les contreforts et les tours.

- Qu’est-ce qui lui arrives aujourd’hui ? demanda Spirit.

- Pardon ?

- Oui au guide, il était beaucoup plus enjoué hier, et là on dirait qu’il sort d’un enterrement.

- Il est affecté par la mort d’Evangeline peut-être.

- Pourquoi il le serait ? Il ne la connaissait pas !

Spirit eut soudain des soupçons. Elle se décida à enquêter, elle devait savoir qui l’avait tuée, c’était capital. Elle ne pourrait jamais être tranquille sinon.

- Arrêtes, s’il te plait ! Pas aujourd’hui, on est tous en deuil, c’est suffisamment dur comme ça, dit-il d’un ton souffrant qu’elle ne lui connaissait pas.

En effet, les professeurs avaient demandé à ceux qui ne partaient pas de faire un jour de deuil en l’honneur d’Evangeline.

- Pourquoi tu ne pars pas en fait Devon ? Tu devrais te reposer un peu…

- Parce que je me suis dit que justement, toi tu ne partirais pas et que tu te ne resterais pas sans rien faire. Je voulais au moins être là pour toi.

- …

Il eut un silence gêné, ponctué des paroles endormantes du guide.

- Merci, ajouta-t-elle enfin.

*

Le musée historique de la ville s’avérait plus passionnant que Spirit ne l’aurait cru. C’était une visite d’une ville antique souterraine. Les élèves marchait sur un parterre de verre et voyait sous ses pas, les ruines antiques d’autrefois. Cela fit oublié un tant soit peu la mort d’une amie qui pesait sur le dos de tout le monde.

Le but de ce musée, était de mettre l’histoire de la Catalogne en commun, et de rendre les catalans conscients de leur patrimoine commun et ainsi les aider à identifier avec leur histoire nationale. Par conséquent le musée a été conçu d’une manière à ce qu’il raconte une histoire.

Plus tard, après un peu de temps libre c’est vers la fondation Tapies que tout le monde se dirigeait. A l’arrivée, Spirit fut stupéfaite par l’architecture qui ressemblait à un tas de fils de fer mêlés situés sur le toit du musée.

Le guide qu’on n’avait pas entendue depuis la cathédrale, recommença son exposé d’une voix encore plus morne que le matin.

- La fondation Tàpies a été créée par le peintre catalan Antoni Tàpies en 1984 en vue de la promotion de l’art moderne et de la création contemporaine. Le bâtiment abrite le musée Tàpies avec une collection permanente de ses œuvres, une galerie d’exposition et une bibliothèque spécialisée.

Le bâtiment qui abrite la Fondation date de 1879 et a été projeté par l'architecte Lluís Domènech i Montaner dans le pur style "moderniste" (Art nouveau espagnol) pour la maison d'édition Montaner i Simon. La transformation du bâtiment utilise habilement les structures et espaces anciennement dévolus à des bureaux et au stockage pour les nouvelles fonctions d'exposition et d'accueil du public. Le haut du bâtiment est couronné par une gigantesque sculpture de Tàpies en métal bouclé. Avez-vous des questions ?

Ce qui était comique, c’est qu’à chaque fois qu’il posait cette question personne ne répondais et qu’à chaque fois qu’il ne le demandait pas il y en avait.

- Bien, rentrons à l’intérieur à présent.

Suivi du groupe d’élève encadrés par les professeurs, ils entrèrent un à un dans le musée, mis à part Spirit qui tirait Devon par la manche.

- Qu’y a-t-il ? demanda-t-il, surpris. 

- Tu sais quoi Devon, ce guide n’a pas l’air net. Je crois que je vais avoir une petite discussion avec lui.

9 avril 2010

Deuxième Chapitre

II

P.s de l'auteur : J'ai inclus un guide dans l'histoire, je ne peux pas citer les élèves qui ont fait les exposés car j'ai inventé les personnages.

15.03.2010
Le lendemain matin, le réveil fut brutal pour les 3 jeunes filles. Devon et James étaient en effet venus leur jeter un seau d’eau bien froide sur le visage avant de repartir en courant, tout en ricanant comme des gamins de 10 ans. Elles se levèrent en furie et se mirent à les poursuivre dans les couloirs sous le regard excédé des professeurs.
- « On n’est que le premier jour et c’est déjà la cohue dans les couloirs de l’auberge. Ce voyage va être long. Très long. » Soupira l’un d’eux.
Une heure plus tard, c’est avec un grand sourire sadique collé au visage qu’elles retournèrent dans leur chambre. Evangeline alluma l’ordinateur portable qu’elle avait amené et elles s’habillèrent sous l’air entrainant de « Barcelona » des Plastiscines. En route pour Barcelona !

*

Barcelone ! Enfin ! C’était tellement impressionnant à voir que nos cinq amis restèrent scotchés à la fenêtre du bus pendant une bonne demi-heure. D’immenses architectures toutes aussi étonnantes que stupéfiante figurait à coté de plus petits immeubles. La différence se voyait comme le nez au milieu du visage. Le bus se dirigea vers le quartier de l’exeimple, célèbre pour toutes les maisons à la façade reconstruite.

La première façade visitée fut la Casa Batllo, reconstruite par l’architecte Gaudi. Ils écoutèrent attentivement le guide qui leurs expliqua plus amplement cette construction.

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- A l’origine, cette maison appartenait à José Batllo y Casanovas qui désirait seulement agrandir et moderniser sa maison mais en 1904 il changea d’idée et opta pour une transformation. Cet immeuble, situé au 43 Passeig de Gracia à été construit entre 1875 et 1877 et rénové de 1904 à 1906. Cette « casa » est l’une de ses plus surprenantes réalisations. C’est un modèle remarquable de l’art nouveau. La façade comme vous pouvez le voir est très surprenante, la casa est aussi connue sous le nom de « maison des os » grâce à son architecture originale où les balcons rappellent fortement des fragments de crâne avec les ouvertures pour le nez et pour les yeux…

- Je crois que c’est le plus intéressant d’ailleurs, chuchota discrètement Evangeline à Spirit.

- …Ainsi nous pouvons remarquer que les colonnes de la tribune du premier étage ont également la forme d’os humains et contiennent de nombreux autres détails pouvant faire penser à un squelette. Elle est parsemée de disques en céramique vernis, de morceaux de verres et de carreaux cassés aux couleurs variés. Au premier étage, nous remarquons de grandes baies vitrées et des panneaux de verres colorés montés sur plomb. Cette façade à souvent été comparé avec la série des « Nymphéas du jardin de Claude Monet » (1840-1926) car elle rappelle les nénuphars en fleurs. Cette façade est très brillante et gaie.

Après avoir vu et revu la façade de cette magnifique casa, nous avons pris la route à pieds pour arriver à la façade de la casa Mila dont la façade a également été reconstruite par Gaudi. Spirit la trouva un peu moins belle que la casa Batllo, néanmoins elle était tout aussi bien réussie. Le guide reprit son mini exposé d’un ton morne. En voilà un qui devait en avoir marre de faire tous les jours les mêmes bâtiments et redire encore et encore les mêmes mots.

- La casa mila est un immeuble construit entre 1906 et 1910 pour la famille Mila. Notons qu’il l’a construite juste après la casa Batllo que nous venons de voir. Cette casa, situé au 92 paseo de Gracia, constitue une impressionnante masse ondulante de pierre qui représente la mer.

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- Qu’est-ce que tu en penses ? Demanda Lauren à Evangeline, derrière Spirit qui écoutait attentivement.

- Eh bien vraiment c’est très beau, regarde, les ouvertures semblent creusées dans cette masse et il faut dire qu’elles sont ornées d’un magnifique travail de ferronnerie avec des formes végétales pour les balcons et des grilles étonnantes pour les entrées de l’immeuble. C’est impressionnant.

- C’est vrai que pour l’époque, un tel bâtiment était d’un modernisme incroyable, ca l’est encore aujourd’hui, on peut dire que Gaudi a marqué son temps, commenta Devon, suivi de James qui hochait la tête.

- Sur la terrasse du toit, continua le guide, les sorties d’escalier sont de surprenantes sculptures hélicoïdales revêtues de collage céramique et de marbre. Nous remarquons que les cheminées rappellent des guerriers casqués, le tout est un espace fantastique et futuriste. Pour conclure, il faut savoir que la Casa Mila est inclue depuis 1984 dans le catalogue de l’Unesco comme Patrimoine Mondial. Des questions ?

Il n’eut aucunes demandes. Seulement un étrange silence entrecoupé des travaux du bâtiment qui faisaient un bruit d’enfer.

- Bien. Alors en route pour le parc Guëll.

*

Arrivés au Parc Guëll, les élèves descendirent dans un râle de soulagement. La route était censée ne pas être longue mais pourtant ils avaient passés plus d’une heure dans le bus. A croire que le chauffeur ne connaissait pas le GPS. Pourtant il était ce qu’on pouvait appeler dans le genre gentil. Le parc Guëll était magnifique. Spirit n’avait encore jamais vu de tel jardin, mêlé à l’architecture, la nature était vraiment belle.

Une fois de plus le mauvais pressentiment refit surface. Plus fort que la fois précédente. Hélas elle savait bien ce que cela signifiait. Quelque chose de mauvais allait s’accomplir et ce n’était pas bon du tout.

Spirit passa une heure à flâner dans le parc avec ses amis. En effet, les professeurs leur avaient laissé un temps libre pour manger et se balader tranquillement. Elle put notamment apercevoir une gigantesque terrasse où beaucoup de monde se reposait. Elle était également remplie de vendeurs au noir. Cette terrasse, qui figurait plutôt de place à été installé sur la salle Hypostyle situé juste en dessous. Elle put remarquer qu’ils n’étaient pas arrivés par l’entrée principale qui comporte un escalier principal avec la fontaine au dragon positionné en haut. Ils entendirent également par des touristes que le parc Guëll avait été édifié entre 1900 et 1914, et qu’il était une des nombreuses réalisations surprenante de Gaudi. Il était également sur la liste du patrimoine de l’UNESCO.

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Un peu plus tard, Spirit s’aperçut qu’Evangeline et Lauren avaient toutes deux disparues.

- Ben, où sont les filles ? Demanda Spirit, inquiète.

- Je ne sais p.., commença Devon.

- Evangeline est partie il y a 10min avec d’autres élèves qui prétextait avoir besoin de son cerveau pour un bâtiment. Quand à Lauren elle est aux toilettes derrière nous.

En effet, Lauren sortait à peine des toilettes et les rejoignit immédiatement.

- Vous vous rendez compte qu’il faut payer pour allez aux toilettes ? Je plains celui qui a une envie pressante et pas d’argent.

Ils rigolèrent de bon cœur en imaginant cette scène peu plaisante à celui qui se retrouverait dans une telle position. Cependant un hurlement de terreur les interrompit net dans leur blague.

- C’était quoi ça ?

- Au secours !! AIDEZ-MOI !

C’était un cri de femme. Elle hurlait tellement fort qu’ils auraient crus qu’elle était à côté d’eux. Cependant elle avait l’air de se trouvée vers la terrasse bourré de monde. Ni une ni deux, Spirit se mit à courir dans sa direction. Elle entendit de loin Devon lui dire :

- Spirit !! Mais où vas-tu ? Reviens, c’est peut-être dangereux !!!

Mais peu lui importait. Le mauvais pressentiment qu’elle ressentait depuis hier se fit deux fois plus fort, elle en avait presque mal au cœur tellement elle était inquiète pour sa meilleure amie qui n’était pas revenue. Arrivés près de l’escalier principal, situé devant l’entrée, Une foule immense se pressait dans la salle Hypostyle, architecture célèbre de Gaudi. Appelé aussi salle des 100 colonnes, elle était autrefois destiné à accueillir un marché. Spirit remarqua que la salle avait été construite avec la même matière que le toit de la casa Batllo visité quelques heures auparavant.
Elle se déplaça tant bien que mal à travers cette épaisse foule non justifié et ponctuée de cris d’horreur. Elle commença à comprendre tout en espérant se tromper. La foule atteignait son point critique dans l’espace le plus sombre de la salle, là où personne ne mettait les pieds parce qu’il faisait bien trop noir. Elle poussa encore quelques personnes avant de se retrouver au premier rang. Une horrible scène se déroula alors sous ses yeux.
Le corps d’Evangeline était inerte et gisait lamentablement sur un brancard. Elle était recouverte d'un drap blanc, sur lesquelles s'étalaient un peu de rouge... Du sang... Son propre sang. L'agitation régnait, des cris, des pleurs, des paroles sans importance, cette excitation générale ne pouvait qu’aggraver le cas de la meilleure amie de la défunte, qui tomba à genoux, terriblement choquée. Elle ne bougeait pas et s'appliquait à contempler un point fixe, les yeux vides d'expression. Le choc était tellement rude qu'il était impossible de pleurer. Pourquoi elle ?

Elle commençait à avoir du mal à respirer. Pourquoi Evangeline, qu’avait-elle fait de mal ? Sa vue se brouilla, le monde qui l’entourait devint totalement flou, mais tout était tellement sans importance à présent. Evangeline, elle qui était si gentille, qui aidait tout le monde, une fille adorable.. Pourquoi…

Soudain plus rien. Spirit se sentait défaillir à la vue du sang, l’agitation la chaleur, le meurtre, une amie perdue. Tout devint subitement blanc.

Quelques personnes se mirent à bougé activement autour d’elle, des pompiers espagnols baragouinait des choses qu’elles ne comprenaient pas. Puis elle ferma les yeux.

- ¡ Un desvanecimiento! ¡ Alguien para ayudarme a reanimarla! (Un évanouissement ! Quelqu’un pour m’aider à la réanimer !)

*

- Où suis-je ? Lauren ?

- Spirit ? Tu nous as fait une de ces peurs ! Tu es restée évanouie tout l’après-midi !

Spirit se releva brutalement, mais un affreux mal de tête horrible la fit se recoucher de suite.

- Aie, ma tête… Mais que s’est-il passer ? Ou est Evangeline ? J’ai fais un rêve horrible.

Lauren regarda douloureusement Devon et James puis lui dit d’un ton tremblant.

- Spirit, je crains malheureusement que tu n’ais pas fais de rêve. Evangeline s’est faite assassinée ce midi au parc Guëll.

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9 avril 2010

Chapitre Premier

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I

14.03.2010
Départ pour Barcelone. À la fois excitée et impatiente, Spirit Rayne posait pour la énième fois son front sur la vitre froide du bus qui les transportait jusqu'à la ville touristique et culturelle qu’elle rêvait de visiter depuis son enfance.
Pourtant, une fois arrivée là-bas elle ignorait totalement ce qui allait lui arriver. Qui peut le prévoir d'ailleurs ? Un mauvais pressentiment envahit soudainement son esprit. Elle, qui a toujours été sensible à ce genre de chose, décida cette fois-ci de l‘ignorer. Il n'était pas question qu'une vulgaire impression lui gâche un voyage qu’elle rêvait de faire depuis toujours.
Quelques heures plus tard, le bus traverse la frontière. Ca y est, elle mettait enfin les pieds en Espagne. Ou plutôt les roues.
Un paysage d’été défila devant elle alors qu’ils n’étaient qu’en Mars. Pourtant la sensation d’entrer dans un autre monde fait rage en elle. C’est à la fois vrai et faux, l’Espagne est bien un autre pays, avec une autre culture totalement différente de celle de
la France
que nous connaissons. Mais ces deux pays ne sont séparés que par une frontière…Une limite que les humains se sont imposés, alors si ces limites n’existaient pas, qu’en serait-il aujourd’hui ?
Soudain elle secoua vivement la tête. Il était rare qu’elle se prenne la tête sur un sujet philosophique de cette envergure.
Spirit Rayne était une jeune fille de 17 ans parfaitement normale. Elle avait quatre amis proches, qui étaient là pour elle, que ce soit dans les moments difficiles ou joyeux. La seule particularité de Spirit est qu’elle avait les cheveux et les yeux rouges. Une anomalie peu répandue en France.
A coté d’elle était assise une autre jeune fille, visiblement du même âge, et qui la regardait en souriant depuis un moment. Elle s’appelait Evangeline Hell, était plutôt menue, et avec de long cheveux noirs coiffé façon manga, qui lui descendait jusqu’à la taille. Elle et Spirit étaient meilleures amies depuis l’enfance, et pratiquement inséparables.
Quand Spirit remarqua qu’elle ne la lâchait pas du regard, elle lui demanda :
- Je peux savoir ce qui te fais sourire ?
- Mais toi. Quand tu pars dans tes pensées, tu es assez drôle à regarder, s’esclaffa-t-elle, en rejetant ses cheveux en arrière.
- Oh très drôle, répliqua Spirit en souriant à son tour.
A cet instant, un jeune homme assis dans le siège derrière le sien lui tapota sur l’épaule gauche.
- De quoi vous parlez ?
Spirit et Evangeline se retournèrent vers lui.
- Devon, de quoi je me mêle ? grogna Spirit.
- Oh ça va pas la peine d’être agressive…soupira le dénommé Devon. C’est qu’on s’ennuie comme des rats morts ici.
Deux autres personnes assises à coté de lui acquiescèrent d’un gémissement plaintif.
- Nous arrivons bientôt il me semble… annonça une chevelure blonde et ondulée tournée vers la fenêtre.
- Tant mieux, je commence à avoir les pieds engourdis à force de ne pas bouger, râla un autre jeune homme aux yeux vert scintillant de malice, bien que difficile à percevoir à travers ce rideaux de cheveux qu’il estimait «
 mode 
».
Devon était assis à côté de James Soren qui retoucha une fois de plus ses cheveux noirs à l’aide d’un peigne. Il avait une personnalité assez posé par rapport à son ami Devon Westerfield qui faisait les 400 coups. Ce dernier avait des cheveux roux un peu plus court que James mais avait quelques mèches rebelles qui lui tombaient juste devant les yeux. Mais ils se complétaient. Sérieux et divertissement peuvent parfaitement se coordonner lorsqu’ ils sont bien dosés. La dernière, Lauren Scorp, était surtout connu pour sa très grande beauté. Elle n’avait pas l’air de s’en rendre tout à fait compte, ce qui était préférable pour ne pas avoir la grosse tête. Elle était également la plus âgée. En effet elle approchait des vingt ans, ce qui avait étonné les autres lorsqu’elle le leurs avait annoncé quelques mois auparavant. Lauren avait eu une scolarité difficile, aucun des chemins qu’elle avait pris ne lui plaisait réellement. Côté personnalité, c’est le peu que Spirit avait appris sur elle. Beaucoup de mystère planait autour de cette jeune femme, ce qui l’intriguait fortement.
A eux cinq, ils formaient une bande d’amis très équilibrée, car chacun apportait sa propre source de bonheur au sein de cette troupe de grands enfants agités. Mais chacun avait sa petite particularité également.
Spirit fut brutalement interrompue dans ses pensées par un grand cri de joie poussé par James. Quatre paires d’yeux ronds se tournèrent vers lui et le regardèrent comme s’il débarquait de Pluton. Ils n’étaient absolument pas habitués à ce que James pousse des cris pareils.
Il se gratta la nuque d’un air gêné.
- Désolé, mais on vient d’arriver.
Ils éclatèrent tous de rire à s’en faire éclater les vertèbres. Une fois le fou rire dissipé, Spirit se retourna vivement et regarda à travers la fenêtre. L’auberge de jeunesse paraissait très charmante. Elle avait une allure de villa des années 40.
Le bus s’arrêta doucement et les élèves se ruèrent vers les deux sorties du bus sans tenir compte des protestations des professeurs accompagnateurs. Entrainés dans la marée d’élèves, les cinq amis se retrouvèrent en quelques minutes devant l’entrée avec leurs bagages. La distribution des chambres se fit relativement vite : les autres classes se jetèrent comme des furies sur la première clé venue. Spirit les regarda d’un air exaspéré et prit une des clefs lorsque le « troupeau » se dispersa. Chambre pour trois personnes. Parfait, il y avait bien assez pour elle, Evangeline et Lauren. Quelques instants plus tard, elles se jetèrent toutes trois dans leurs lits respectifs, s’endormant quasi-immédiatement. Le mauvais pressentiment refit soudainement surface dans l’esprit de Spirit. Mais bien trop fatigué pour en tenir compte, elle s’endormit pour la première fois à Cabrera del Mar, une petit ville situé à 30km de Barcelone, où elle allait enfin mettre les pieds le lendemain.

8 avril 2010

Les Chapitres

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5 Chapitres seront publiés pour cette nouvelle policière. Voici la table des matières :

Chapitre I

Chapitre II

Chapitre III

Chapitre IV

Chapitre V

__Les Explications ( à lire après avoir lu l'histoire).

Bonne lecture.

8 avril 2010

Les personnages

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Spirit Rayne

Lauren Scorp

Devon Westerfield

James Soren

Evangeline Hell

Personnages inventés, histoire inventée mais monuments et musée bien visités :)

6 avril 2010

Bienvenue

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Journal de voyage de Samantha Marcq.

élève de première L option Histoire des arts.

Ce journal a été mis sous la forme d'une nouvelle policière de 5 chapitres : Murder in Barcelone (Meurtre à Barcelone). Les personnages seront totalement inventés mais l'histoire retracera tout ce que nous avons visités au cours de cette semaine passée à Barcelone du 14 au 20 mars.

Ce blog mêle donc la littérature et les arts.

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Murders in Barcelona
  • Différents meurtres surviennent pendant le séjour de Spirit à Barcelone, la ville du tourisme et de la culture ! Venez suivre son histoire dans cette nouvelle policière de 10 chapitres. Journal de voyage noté sous forme de nouvelle policière. Cré
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